Sceau de peintre

DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION : PEINDRE ET ENSEIGNER LA PEINTURE SUMI-E

Identification

Codes NSF
  • 333v : Enseignement formation : production à caractère artistique ;
  • 132v : Arts plastiques (production à caractère artistique).
  • 45085 : Formation formateur art ;
  • 45066 : Arts plastiques.

877483115 École Internationale de Sumi-e

Capacités attestées

La certification atteste que les bénéficiaires ont acquis les connaissances essentielles en exécution et enseignement du sumi-e. La certification repose sur un parcours en 4 ans, composé chaque année de 7 stages de 5 jours, à la fois pratiques et théoriques. Un motif est étudié en profondeur chaque année : bambou, orchidée, prunier puis chrysanthème, plus les éléments qui enrichissent la composition.
Les capacités attestées sont :

1. Réaliser les modèles complexes du sumi-e

Identiques aux originaux, en maîtrisant précision, spontanéité et fidélité aux codes esthétiques.

Démontrant une compréhension approfondie de la méthode et une capacité d’expression personnelle.

En démontrant les gestes, en expliquant la progression et en adaptant l’accompagnement aux besoins de l’apprenant.

Afin d’anticiper et de comprendre les réactions des élèves et améliorer son encadrement.

En mobilisant les textes de référence de l’esthétique orientale pour éclairer la démarche artistique et pédagogique.

De manière structurée et claire, dans le cadre d’interventions, conférences ou démonstrations.

Objectifs et contexte de la certification

La certification vise à professionnaliser des enseignants, artistes, art-thérapeutes ou pratiquants souhaitant maîtriser et transmettre la peinture japonaise traditionnelle à l’encre de Chine : le sumi-e.
Cette pratique se distingue par la combinaison paradoxale d’une technique rigoureusement codifiée et d’un geste spontané, engageant simultanément maîtrise, lâcher-prise et posture corporelle.
Dans un contexte sociétal marqué par la recherche de sens, de bien-être et de pratiques artistiques structurées, la formation répond à :

  • Un besoin croissant de formations artistiques professionnalisante ;
  • Une demande de reconversion dans les métiers de l’enseignement artistique ;
  • Une attraction forte autour des arts d’inspiration orientale et de l’art-thérapie ;
  • Un vide dans l’offre de certifications en France, aucune ne portant sur le sumi-e.

La certification permet de :

  • Maîtriser les techniques fondamentales du sumi-e ;
  • Enseigner cette discipline à différents publics ;
  • Inscrire sa pratique dans la tradition culturelle et esthétique d’origine pour la transmettre correctement ;
  • Développer une sensibilité personnelle pour créer ses propres œuvres tout en restant fidèle à la méthode de l’Ecole.

Activités visées

  • Réalisation d’œuvres en sumi-e, incluant les motifs fondamentaux et les compositions complexes.
  • Réalisation de modèles sumi-e pédagogiques adaptés à l’élève, démonstration du geste, explication des codes esthétiques et accompagnement des élèves dans leur progression.
  • Encadrement pédagogique en situation réelle.
  • Présentation orale de la méthode et de son contexte culturel.
  • Analyse réflexive de sa pratique afin d’améliorer sa compréhension des difficultés rencontrées par les élèves.

Modalités d’évaluation

Un mois avant les épreuves pratiques :

  • Production d’un texte réflexif d’environ 10 pages, fondé sur un point précis de la pratique, mobilisant des références artistiques et philosophiques.

Jour de l’examen :

1. Évaluation du dossier de travaux

  • Présentation et analyse du dossier d’œuvres et d’exercices réalisés pendant la formation (entretien de 1 heure avec le jury).

2. Évaluation pratique

  • Exécution sur papier de riz des quatre motifs fondamentaux (« quatre nobles ») en 4 heures (1 heure par modèle) ;
  • Ou, au choix du candidat, réalisation d’une peinture unique représentant les « quatre saisons » en 4 heures.

3. Évaluation théorique

Entretien oral (30 minutes) portant sur la compréhension des livres suivants :

  • Vide et plein (François Cheng) ;
  • Les propos du moine Citrouille Amère (Shitao) ;
  • Le jardin grand comme une graine de moutarde.

4. Mise en situation pédagogique

  • Encadrement d’un participant débutant pour la réalisation d’un modèle simple (1 h).

5. Présentation publique

  • Présentation de la conférence sur le sumi-e (20 min), suivie de 20 minutes d’échanges.

Voies d’accès

Après un parcours de formation sous statut d’élève : les candidats suivent le cursus complet de l’École.

Prérequis

Les prérequis à l’entrée en formation sont :

  • Un parmi ces prérequis :
    • Salarié avec un projet de reconversion professionnelle, avec une compétence ou un intérêt dans l’enseignement et/ou la peinture.
    • Artiste professionnel qui souhaite maîtriser l’encre de Chine.
    • Graphiste qui cherche à développer sa sensibilité et sa créativité.
    • Art-thérapeute qui désire utiliser les bienfaits de la pratique du sumi-e dans ses interventions.
    • Amateur qui a déjà suivi plusieurs stages et y démontré son engagement dans l’apprentissage.
  • Avoir déjà participé à au moins un stage avec un des enseignants de l’Ecole ;
  • Avoir rédigé une lettre de motivation puis passé un entretien avec le directeur de l’Ecole.

Les prérequis à la validation de la certification sont :

  • Chacune des 4 années, avoir acquis le nombre requis de crédits d’études (de type Crédits Universitaires).
  • Les 3 premières années, avoir réussi l’examen de fin d’année.
  • Avoir pris rendez-vous à temps pour l’examen (en début d’année).
  • 1 mois avant l’examen de validation, avoir fourni le texte réflexif avant le stage où se déroule l’examen.
  • Avoir préparé un dossier de ses travaux.

Composition du jury

Le jury est composé de :

  • Le Directeur de l’École ;
  • Le Président honoraire, maître de sumi-e ;
  • Un expert indépendant en esthétique orientale (publications, conférences) ;
  • Un expert indépendant en didactique des arts plastiques (INSPÉ / école d’art) ;
  • Un artiste professionnel spécialisé en peinture orientale.

Le jury garantit l’indépendance de l’évaluation et la pluralité des expertises.

Secteurs d’activité et types d’emplois visés

Le certifié peut exercer :

  • En indépendant (statut majoritaire) ;
  • En prestataire pour des structures culturelles ou éducatives ;
  • En salarié dans des associations ou centres culturels.

Métiers visés :

  • Enseignant de peinture sumi-e ;
  • Intervenant artistique ;
  • Animateur d’ateliers créatifs ;
  • Artiste peintre ;
  • Praticien intégrant le sumi-e dans une démarche d’art-thérapie.