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L’enseignement
L’Ecole enseigne la méthode de peinture sumi-e du Maître internationalement reconnu Beppe Mokuza (voir une biographie des enseignants). Le sumi-e est la peinture traditionnelle japonaise à l’encre de Chine, le terme japonais « sumi » signifie encre noire, « e » signifie peinture (voir une présentation du sumi-e).
Le public
Dans le cadre du cursus professionnalisant
L’Ecole est ouverte à tous, elle est particulièrement destinée aux personnes qui souhaitent faire de l’enseignement du sumi-e leur métier, à celles qui cherchent à approfondir leur pratique personnelle, aux artistes qui désirent acquérir de nouvelles compétences, cela en 4 ans. A noter que ne sont prévues ni VAE, ni équivalence, ni certification sur une partie des compétences.
Les débouchés en tant qu’enseignant, à côté des débouchés traditionnels de l’Education Nationale et de la Fonction Publique Territoriale, sont d’être prestataire ou salarié de centres culturels ou d’associations culturelles locales, et/ou indépendant organisant des cours du soir et des stages. Ces activités peuvent être exercées selon diverses modalités : autoentrepreneur, salarié ou prestataire d’association, salarié de centre culturel, etc.
Les artistes-enseignants peuvent vendre leurs œuvres originales et des produits dérivés.
Dans le cadre des loisirs, en particulier la suite de l’Encre Poétique
L’Ecole est ouverte à tous, y compris les débutants en sumi-e et les personnes n’ayant pas d’expérience en Arts Plastiques. Les cours loisirs sont communs avec les cours professionnalisants. Il est enrichissant de partager les expériences, les débutants auront une meilleure appréciation de leurs futures compétences en regardant pratiquer les élèves du cursus, et ces derniers pourront ponctuellement encadrer la pratique des débutants à titre de mise en situation pédagogique.
Pour les personnes en situation de handicap
L’Ecole s’attache à inclure toute personne dans ses activités, en conformité avec la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Les personnes présentant une absence des membres supérieurs ou des mains, des déficits moteurs et sensitifs graves des membres supérieurs, des mains, du torse et de la tête ne peuvent être admises en stage, de même que les personnes non voyantes, ou présentant un déficit visuel grave.
La méthode de peinture sumi-e requiert une posture du corps précise, bassin basculé en avant, épaules dégagées et dos droit, idéalement debout (afin de développer la conscience du corps) devant une table horizontale haute, mais il est possible de pratiquer assis en préservant les éléments essentiels de la posture.
Les déficits mentaux ne doivent pas affecter la relation interpersonnelle entre l’enseignant et le stagiaire, qui est la base de la transmission de la pratique du sumi-e.
Il est possible d’accueillir des personnes présentant des déficits de l’apprentissage et du langage (car l’enseignement du sumi-e est pratique et oral), et/ou des déficits entraînant des difficultés d’intégration dans un groupe, un manque d’attention ou de coordination des mouvements. La pratique du sumi-e peut aider ces personnes à diminuer l’impact de ces déficits.
Un coin repos est prévu pour les personnes sujettes à une grande fatigabilité entraînée par leur handicap.
Le programme
L’enseignement est donné lors de séminaires, jusqu’à plus de 200 heures par an (voir le programme détaillé). La pratique s’appuie sur un ensemble de modèles conçus spécifiquement pour une progression sur la durée du cursus. Un cycle de cours théoriques permet d’aborder l’ensemble des racines du sumi-e : historiques, philosophiques, culturelles, … ainsi que des points techniques.
Les participants loisirs peuvent s’inscrire à une fraction de chaque séminaire, soit 1 à 10 demi-journées au choix à Versailles, soit le weekend, sur le temps de chaque séminaire.
L’individualisation
Pour tenir compte de l’éloignement des stagiaires, l’année 2023-2024 favorise encore les formats longs de séminaires, et pour faciliter l’intégration de la formation dans la vie personnelle, les stagiaires peuvent choisir les stages parmi ceux proposés. Des crédits de formation sont attribués à chaque stage suivi, l’examen de fin d’année peut être passé lorsque les crédits accumulés correspondent à l’ensemble des compétences demandées. La durée de formation est donc individualisée.
Comme le programme est commun à tous les élèves, alors que chacun est à un point très différent de son chemin, un programme de suivi individuel fait partie du cursus, pour soutenir l’effort de pratique personnelle entre deux séminaires (voir le programme de suivi individuel). 30 heures par an de suivi sont allouées à chaque élève.
Malgré les spécificités décrites ci-dessus, les séminaires sont ouverts à tous. En tant qu’auditeur libre, il est possible de ne suivre qu’une partie des séminaires (voir les modalités d’inscription).
Déclaration d’activité enregistrée sous le numéro 11788438278 auprès du préfet de région d’Île-de-France.
L’Ecole Internationale de Sumi-e est un organisme de formation professionnelle qui répond aux critères qualité du décret du 30 juin 2015, et par là-même est référençable par les financeurs de la formation professionnelle continue.
L’activité de l’Ecole Internationale de Sumi-e est certifiée conforme :
- au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences des décrets : no 2019-565 du 6 juin 2019 (articles 1 et 3) et no 2019-564 du 6 juin 2019 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle (article 1) ;
- à l’arrêté 6 juin 2019 relatif aux modalités d’audit associées au référentiel national mentionné à l’article D. 6316-1-1 du code du travail.