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L’Ecole

Acquérir un métier, un moyen d'expression
Présentation générale
L'enseignement
L’Ecole enseigne à tous la méthode de peinture sumi-e du Maître internationalement reconnu Beppe Mokuza (voir dans Qui sommes nous ? la biographie des enseignants). Le sumi-e est la peinture traditionnelle japonaise à l’encre de Chine, le terme japonais « sumi » signifie encre noire, « e » signifie peinture.
En complément à la pratique de la peinture sumi-e, l’Ecole enseigne aux stagiaires professionnels la didactique et la pédagogie spécifiques à l’enseignement de cette méthode de peinture.
Les cours sont donnés dans des ateliers courts et des stages (ici appelés séminaires) où tous les publics et tous les niveaux sont regroupés. L’enseignement est individualisé, chacun avance à son rythme, même si les stagiaires professionnels doivent atteindre un niveau déterminé en fin de chaque année du cursus.
Le public professionnel
L’Ecole est ouverte à toute personne qui possède des compétences ou un intérêt particulier dans la peinture et/ou dans l’enseignement.
Elle est particulièrement destinée aux personnes qui souhaitent faire de l’enseignement du sumi-e leur métier, aux artistes qui désirent acquérir de nouvelles compétences dans l’encre, aux personnes touchées par cette pratique et qui souhaitent approfondir dans un cadre qui soutient leur apprentissage dans le temps.
Le public comprend :
- Les personnes demandeuses d’emploi ou encore employées, mais porteuses d’un projet de reconversion, déjà enseignantes et/ou ayant suivi un cursus d’Arts Plastiques ;
- Les artistes peintres ;
- Les personnes qui ont déjà suivi des stages de l’Ecole dans le cadre des loisirs, et qui grâce à cette expérience voient dans le cursus complet le moyen de recueillir tous les bienfaits de la pratique parfaite du sumi-e. L’expérience montre que le désir d’enseigner se fait généralement jour au cours du cursus.
L’Ecole propose 2 formats de cursus :
- Le cursus complet « Peindre et enseigner la peinture sumi-e » sur 4 ans, qui couvre l’ensemble des motifs picturaux de référence du sumi-e et qui permet d’enseigner des personnes confirmés ;
- Un cursus court « Animateur d’ateliers de peinture sumi-e » sur 2 ans, qui couvre les motifs du bambou et de l’orchidée, et qui permet d’enseigner des personnes débutantes. Ce cursus est destiné aux demandeurs d’emploi qui peuvent solliciter un financement de leur formation par France Travail dans le cadre d’un retour rapide à l’emploi.
A noter que ne sont prévues ni VAE, ni équivalence, ni certification sur une partie des compétences.
Les débouchés en tant qu’enseignant de peinture, à côté des débouchés traditionnels de l’Education Nationale et de la Fonction Publique Territoriale, sont d’être prestataire ou salarié de centres culturels ou d’associations culturelles locales, et/ou indépendant organisant des cours du soir et des stages. Ces activités peuvent être exercées selon diverses modalités : autoentrepreneur, salarié ou prestataire d’association, salarié de centre culturel, etc.
Les artistes-enseignants peuvent vendre leurs œuvres originales et des produits dérivés.
Le public loisirs
L’Ecole est ouverte à tous, y compris les débutants en sumi-e et les personnes n’ayant pas d’expérience en Arts Plastiques. Les cours loisirs sont communs avec les cours professionnalisants. Il est enrichissant de partager les expériences, les débutants auront une meilleure appréciation de leurs futures compétences en regardant pratiquer les élèves du cursus, et ces derniers pourront ponctuellement encadrer la pratique des débutants à titre de mise en situation didactique et pédagogique.
Personnes en situation de handicap
L’Ecole s’attache à inclure toute personne dans ses activités, en conformité avec la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Les personnes présentant une absence des membres supérieurs ou des mains, des déficits moteurs et sensitifs graves des membres supérieurs, des mains, du torse et de la tête ne peuvent être admises en stage, de même que les personnes non voyantes.
La méthode de peinture sumi-e requiert une posture du corps précise, bassin basculé en avant, épaules dégagées et dos droit, idéalement debout (afin de développer la conscience du corps) devant une table horizontale haute, mais il est possible de pratiquer assis en préservant les éléments essentiels de la posture.
Les déficits mentaux ne doivent pas affecter la relation interpersonnelle entre l’enseignant et le stagiaire, qui est la base de la transmission de la pratique du sumi-e.
Il est possible d’accueillir des personnes présentant des déficits de l’apprentissage et du langage (car l’enseignement du sumi-e est pratique et oral), et/ou des déficits entraînant des difficultés d’intégration dans un groupe, un manque d’attention ou de coordination des mouvements. La pratique du sumi-e peut aider ces personnes à diminuer l’impact de ces déficits.
Un coin repos est prévu pour les personnes sujettes à une grande fatigabilité entraînée par leur handicap.
Le programme professionnel
L’enseignement est donné lors de séminaires, jusqu’à plus de 200 heures par an (voir le programme détaillé). La pratique s’appuie sur un ensemble de modèles conçus spécifiquement pour une progression sur la durée du cursus. Un cycle de cours théoriques permet d’aborder l’ensemble des racines du sumi-e : historiques, philosophiques, culturelles, … ainsi que des points techniques.
Pour tenir compte de l’éloignement des stagiaires, l’Ecole favorise les formats longs de séminaires, et pour faciliter l’intégration de la formation dans la vie personnelle, les stagiaires peuvent choisir les stages parmi ceux proposés. Des crédits de formation sont attribués à chaque stage suivi, l’examen de fin d’année peut être passé lorsque les crédits accumulés correspondent à l’ensemble des compétences demandées. La durée de formation est donc individualisée.
Comme le programme est commun à tous les stagiaires, alors que chacun est à un point très différent de son chemin, un programme de suivi individuel fait partie du cursus, pour soutenir l’effort de pratique personnelle entre deux séminaires. 30 heures par an de suivi sont allouées à chaque élève. Ce suivi consiste en la revue et l’annotation des travaux des élèves qui sont réalisés entre deux séminaires, afin de soutenir leur pratique personnelle. Le rythme de soumission des travaux est défini d’un accord commun avec l’enseignant, typiquement hebdomadaire.
L’Ecole propose aux élèves de la formation d’utiliser un système de gestion documentaire, pour déposer les travaux, recevoir les annotations et conserver l’historique des échanges avec l’enseignant, tout cela dans une zone privée dédiée à chaque élève.
le même système de gestion documentaire contient une vaste bibliothèque de photos de modèles, vidéos de la peinture des modèles, conférences données pendant les séminaires, articles de référence et livres dans le domaine public.
Les ateliers et stages loisirs
Les cours de sumi-e sont donnés dans des ateliers réservés aux loisirs et dans les stages (appelés ici séminaires) partagés avec les stagiaires professionnels, voir le programme détaillé.
Les principaux motifs du sumi-e (les quatre nobles : bambou, orchidée, prunier en fleur, chrysanthème) sont abordés progressivement l’un après l’autre, au rythme de chacun. La progression des modèles est la même pour tous, le bambou est étudié en détail avant tout autre motif.
Inscription
Au cursus professionnel
Déroulement
- Une lettre de motivation ;
- Un entretien avec Beppe Mokuza Signoritti et avec Alain Plaignaud, respectivement Président d’honneur et Président de l’Ecole.
Délai d’accession à la formation
Le délai d’accession à la formation est donné par la plus proche date de séminaire suivant l’inscription, qui convient au stagiaire et qui offre une place disponible. Tout parcours de formation peut commencer à tout séminaire du programme grâce à l’individualisation de la formation.
Personnes en situation de handicap
Un entretien préalable à l’inscription, mené par le référent handicap, permet d’aborder méthodiquement les diverses situations rencontrées au cours des activités, où la personne pourrait se trouver handicapée. A l’issue de l’entretien, une décision est prise sur la faisabilité d’une compensation ou d’un aménagement de l’environnement en coordination avec les équipes pédagogique et logistique.
Documents préalables
Voici les documents à lire avant toute démarche d’inscription à l’Ecole :
Tarif
- Formation complète en 4 années « Peindre et enseigner la peinture sumi-e » : 10.400 €, soit 2.600 € par an.
- Formation en 2 années « Animateur d’atelier sumi-e » : 5.200 €, soit 2.600 € par an.
- Enseignement du sumi-e pendant les séminaires (plus de 200 heures par an) ;
- Méditation facultative pendant les séminaires (environ 100 heures par an) ;
- Suivi du travail personnel sur le sumi-e (30 heures par an) ;
- Conférences pendant les séminaires (6 heures par an) ;
- Photos, vidéos, documents sur les cultures traditionnelles chinoise et japonaise en lien avec la peinture ;
- Modèles à l’échelle 1:1 ;
- Matériel de sumi-e pendant les séminaires (encres, papiers) ;
- Matériel de méditation pendant les séminaires ;
- Location des salles de cours ;
- Location des dojos ;
- Thé, café, biscuits après les repas du matin et du midi et pendant les pauses ;
- La gestion de l’Ecole (pas de frais de dossier, sauf en cas de financement).
Financement de la formation
L’Ecole est certifiée Qualiopi, ce qui ouvre la possibilité de divers financements, voir ci-dessous.
Une personne qui souhaite obtenir un financement de sa formation professionnelle se tournera vers son OPCO ou France Travail suivant sa situation, en remplissant une demande de financement de sa formation, conjointement avec l’Ecole Internationale de Sumi-e.
L’enregistrement de la certification au Répertoire National des Certifications professionnelles (RNCP) est en cours, il n’est pas encore possible d’utiliser le Compte Personnel de Formation (CPF).
Les Opérateurs de Compétences (OPCO)
Jusqu’à 2019, l’intégralité de la contribution à la formation professionnelle était collectée par l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) renommé OPCO (opérateurs de compétences). Depuis 2021, la contribution est versée à l’Urssaf.
Les OPCO ont pour mission, entre autres, d’assurer le financement des contrats d’apprentissage et de professionnalisation, selon les niveaux de prise en charge fixés par les branches professionnelles. L’AFDAS est l’OPCO du secteur culturel.
Il existe divers OPCO, le rattachement éventuel à un OPCO dépend de la convention collective.
France Travail
France Travail finance des dispositifs d’adaptation ou de développement des compétences : pour les demandeurs d’emploi, l’Aide Individuelle à la Formation (AIF), et pour les employeurs, l’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR), la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POE I), .
La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) vise l’accès rapide à un emploi durable, elle est d’une durée relativement longue, de 400 heures maximum, et comprend un temps d’immersion en entreprise. Une convention cadre est signée entre l’opérateur de compétences (OPCO) et France Travail, suite appel à projets lancé par France Travail. A suivre les projets du domaine de l’AFDAS.
Compte Personnel de Formation (CPF)
Le Compte personnel de formation (CPF) permet à toute personne active, dès son entrée sur le marché du travail et jusqu’à la date à laquelle elle fait valoir l’ensemble de ses droits à la retraite, d’acquérir des droits à la formation mobilisables tout au long de sa vie professionnelle.
Depuis 2020, les salariés ayant effectué une durée de travail supérieure ou égale à la moitié de la durée légale ou conventionnelle du travail sur l’ensemble de l’année précédente ont acquis 500 euros par an pour se former (plafonné à 5 000 euros).
Pour les travailleurs indépendants, le CPF est alimenté à hauteur de 500 euros par année de travail, dans la limite d’un plafond de 5 000 euros au titre des activités professionnelles accomplies l’année précédente. Pour bénéficier d’une alimentation de son compte, le travailleur indépendant doit être à jour du paiement de la contribution à la formation professionnelle (CFP).
S’agissant de la nécessité d’obtenir l’accord de l’employeur, deux situations doivent être distinguées sachant que, dans tous les cas, la formation doit être choisie parmi les formations éligibles au Compte personnel de formation :
- la formation financée dans le cadre du CPF n’est pas soumise à l’accord de l’employeur lorsqu’elle est suivie, pour sa totalité, en dehors du temps de travail ;
- lorsqu’elle est suivie en tout ou partie, pendant le temps de travail, le salarié doit demander une autorisation d’absence à son employeur.
Pour être éligible au CPF, une formation doit apparaître dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). L’Ecole est actuellement en cours d’instruction du dossier de demande d’enregistrement de sa certification professionnelle.
Aux ateliers et stages loisirs
- L’enseignement ;
- Les fournitures ;
- Les pauses café/thé ;
- En fonction des stages, les repas, l’hébergement.
Déroulement des séminaires
Journée type
Le programme des journées varie en fonction du stage. Un programme complet type est le suivant :
- 6:45 Accueil des participants à la méditation (7:45 le samedi)
- 7:00 Méditation (facultative) (8:00 le samedi, avec Beppe Mokuza par Zoom)
- 8:30 Fin de la méditation (9:45 le samedi)
- 8:45 Petit-déjeuner (10:00 le samedi)
- 10:00 Pratique du sumi-e (10:45 le samedi)
- 13:00 Déjeuner
- 15:00 Pratique du sumi-e
- 18:00 Fin de la pratique
- 18:15 Nettoyage et rangement du matériel
- 19:00 Méditation (facultative)
- 19:45 Fin de la méditation
- 20:00 Dîner
- 20:30 Fin de la journée
Voir le détail de l’organisation de chaque stage dans le Calendrier.
Accueil
L’accueil des stagiaires a lieu soit la veille dans l’après-midi, soit le matin même du premier jour du stage. Cela est précisé dans le détail du stage dans le Calendrier.
Lieux
Diverses informations sur le lieu de stage sont accessibles en cliquant sur le titre du lieu de stage, en bas de page de détail de chaque stage.
En accès direct :
Ces informations peuvent recouvrir, suivant les lieux :
- Adresse complète.
- Présentation (en utilisant des textes et des photographies fournies par l’organisation qui gère le lieu).
- Accès par les transports en commun et en voiture.
- Modalités de prise des repas.
- Modalités d’hébergement.
- etc.
Repas
Lorsque c’est possible, les repas sont préparés sur place avec des produits frais bio, végétariens et généralement sans gluten. Cette information est donnée dans le détail des séminaires.
Le petit-déjeuner suit généralement le rituel zen, il est alors composé de gruau de riz avec des légumes, voir ci-dessous les rituels.
Merci d’indiquer clairement vos allergies et vos restrictions alimentaires dans le cadre à cet effet dans le bulletin d’inscription aux séminaires.
Zazen (facultatif)
Zazen 座禅 signifie littéralement « méditation assise ». Toucher, grâce à une position assise correcte, la partie spirituelle pure et originelle qui existe en chacun de nous, souvent obscurcie par nos pensées et les tempêtes émotionnelles qui nous troublent. « Si tu parviens à comprendre que le zazen est la grande porte de la loi, tu seras comme le dragon qui entre dans l’eau ou le tigre qui retourne dans la forêt dense. » (Maître Dogen Zenji, XIIIe siècle)
Pour plus d’information, voir par exemple Qu’est-ce que le zen ?
Rituels et sutras (facultatifs)
L’esprit dans lequel se déroulent les journées de stage est celui de l’attention et de la concentration justes. Pour développer cet esprit, il est demandé de restreindre les mouvements et bruits au juste nécessaire pour la pratique, hors temps de pause. Il est également demandé de respecter précisément les horaires de chaque activité.
L’attention à soi et aux autres se développe également dans l’harmonisation avec le groupe, dans l’ensemble des activités et en particulier dans la participation facultative à des rituels zen à des moments précis de la journée.
Ces rituels facultatifs sont :
- Le cadre de la méditation elle-même ;
- La courte cérémonie qui suit la méditation ;
- Le début et la fin du repas du matin ;
- Le début et la fin du repas de midi dans les stages animés par Beppe Mokuza Signoritti.
Les repas mentionnés ci-dessus sont pris dans le calme et le silence afin de pouvoir maintenir un esprit concentré et attentif, dans le prolongement des deux autres activités du stage (sumi-e et zazen).
Au cours de la cérémonie, au début et à la fin des repas ci-dessus, il est proposé de chanter des sutras (textes en chinois ou japonais anciens, qui décrivent la philosophie du zen et de sa pratique). Les textes originaux et leur traduction sont disponibles sur le site web de l’Ecole et sur demande. Chanter en groupe répond toujours à l’objectif d’attention et de concentration à travers l’harmonisation avec le groupe.
Les repas ci-dessus sont pris dans un oryoki, bol enveloppé dans un tissu à la fin du repas. Le bol représente la mesure juste, dans esprit de lâcher-prise. Un bol est fourni aux stagiaires qui n’en ont pas.